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Chapitre VII
CHER PAUL

Nous étions, Paul et moi, dans mon lit
une après-midi, à faire ce qu'on est censé faire
au lit à cette heure-là, quand mon collier de perles
vint à casser. Je garde souvent mon collier quand
je me déhabille : sur une peau nue et hâlée, les
perles prennent un éclat émouvant. C'était un collier
de petites perles fines sans noeud entre chaque perle,
que m'avait donné mon parrain pour mes 10 ans,
peu avant sa mort, ce monsieur nommé Léon, qui
m'aurait peut-être légué aussi ce pied grec qui avait
beaucoup tourmenté mon père, fut un temps. J'y
tenais beaucoup pour toutes ces raisons et nous
nous sommes précipités à 4 pattes pour récupérer
sur la moquette et sous le lit chacune des ?? perles
qui le composent.

Pour finir la soirée nous sommes descendus
déguster des huîtres dans la brasserie voisine et
Paul est rentré chez lui vers 10 heures. Sa femme était
déjà couchée et, tandis qu'il se déshabillait devant
son lit, il expliquait posément pourquoi il avait été
retenu si tard au studio, quand soudain elle tendit
un index vengeur en direction de la région pubienne
de son époux :


- Peux-tu me dire ce que je vois là ?

Paul abaissa son regard : une perle fine
était nichée entre les poils de son pubis, indubita-
blement et malgré son imagination et son art de
l'esquive, il ne put que répondre après un coup
d'oeil sur les lieux :

- Et bien... ça m'a tout l'air d'être une perle...
- Et peux-tu m'expliquer comment elle est arrivée-là ?
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