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PROLOGUE

douze ans après le premier pour éclairer des zones
volontairement laissées dans l'ombre jusqu'ici,
avec la franchise et l'insouciance que seul l'âge
peut conférer.

Le roman, c'était bien commode, surtout
vis-à-vis de ses proches, car la réalité est souvent
rugueuse ou blessante. Mais vient hélas un temps
où les proches se raréfient, surtout quand ils sont
vos contemporains et l'on se retrouve un jour en rase
campagne dans un état de semi-liberté désertique.
En revanche, un des rares avantages de l'âge, c'est de
ne plus avoir peur de grand chose, de savoir qu'il est
trop tard pour changer de route et d'image et que le tableau
est plus ou moins définitif. C'est en somme l'heure
de vérité.

Est-ce toute la vérité ? En tout cas, ce n'est rien
d'autre que la vérité. Mais peut-on jamais se vanter
de connaître toute la vérité sur soi-même ? Et la
manière dont on raconte sa vie n'est-elle pas aussi
révélatrice que sa vie même ? D'autant que le bonheur
d'écrire, c'est aussi de donner naissance à des per-
sonnages qu'on n'a pas su être, pas osé être. C'est
une sorte de revanche sur tout ce qu'on a manqué dans
sa vie. Et c'est l'occasion de commencer son histoire 
comme un Conte de Fées : "Il était une fois une
petite fille qui naquit le 31 janvier 1920 à Paris et qui 'on
s'appelait appela
Rosie..."

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Contributeurs (1)
joelyne