bordait maintenant le chemin de chaque côté de la chaussée. Bientôt, le
mur d'enceinte de la propriété apparut au loin entre les pins, et je
longeai le mur couvert de lierre jusqu'à l'entrée. La première chose
dont je me rendis compte en arrivant devant la grille, c'est que la
vieille Mercedes grise n'était plus garée dans le jardin de la propriété.
Le timide rayon de soleil qui avait réussi à er un peu plus tôtavait fini par être absorbépar la masse des nuages, et le
ciel était de nouveau bas et lourd maintenant,
des
le long de la façade, et quelques fragments de feuilles mortes décomposées
étaient colléesde la terrasse. Il y avait des feuilles mortes décomposées
un peu partout dans le jardin
dans l'herbe, ou rousses et mouillées, mordorées, toutes flasques et
molles d'eau qui avaient échoué dans
récemment constitué dans l'allée de graviers, avec un râteau couché par
terre à proximité. C'était la première fois que je voyais la villa desqu'elle
présentait
servais d'elle d'un précédent séjour, ensoleillée, avec un ciel uniformément
bleu et limpide que l'on apercevait entre les branches des pins et des
palmiers. L'herbe était sèche, rase, brûlée de soleil dans le parc, et
de la musique classique coulait dans le jardin, doucement, qui s'échappait
de la grande baie vitrée du rez-de-chaussée qui était laissée ouverte
en permanence. Le salon donnait de plain-pied sur la terrasse, dont on
apercevait au loin les profondeurs fraîches et ombrées, accueillantes, avec
le profil d'une désserte d'apéritifs et de
quelques fauteuils en cuir à l'intérieur de la maison, quelques meubles de jardin
sur le dossier des sièges.