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IV, 92



* dans la nuit noire que traversait de temps à autre  que traversait fugitivement traversée traversée par le
long faisceau lumineux
du phare de l'île
de Sasuelo


——
silhouette en
manteau sombre

——


et bientôt c'est l'image de Biaggi qui se substitua superposa à celle du chat,
Biaggi couché sur le dos dans les eaux du port, qui flottait, immobile et les les bras écartés, vêtu
d'un anorak            et d'un pantalon en toile bleu qui remontait légèrement
sur ses mollets, les chaussures et les chaussettes déjà complètement imbibés
d'eau. Sa tête était couchée sur le côté, le visage  de sorte que je ne voyais les lèvres bleutées
ni son visage, ni ses yeux, et il avait une de mes cravates qui flottait à côté autour du
cou, déchirée, qui [ n'était pas serrée autour de son cou avec le noeud habituel d'une cravate, mais ] qui pendait lâchement autour de son cou comme une écharpe — et il y avait des traces de strangulation autour sur la peau de son cou. était serrée autour de la peau de son cou avec un
noeud, mais que ce noeud et des traces de strangulation sur le cou de Biaggi n'avait rien du noeud habituel d'une cravate,
de sorte que la seule explication possible était que quelqu'un avait étranglé Biaggi avait été
étranglé Biaggi avec cette cravate une nuit sur la jetée du port (1) par, quelqu'un qui s'était avai t dû → avait dû s'ap-
prochér lentement de lui Biaggi par derrière  sans doute  (1) s'était approché lentement de luiet lui avait passé sa cravate
autour du cou, sa propre cravate toujours nouée au col de sa chemise,
et qu'il avait commencé à serrer alors, tandis que les mains de Biaggi
s'accrochaient à ses poignets pour le faire lâcher prise, mais qu'il
n'avait pas lâché prise, qu'il avait continué de serrer *, de serrer de
plus en plus fort, au point de s'étrangler un peu lui-même puisque la
cravate était toujours nouée à son cou, mais qu'il était parvenu à
tenir bon, jusqu'au moment, où, presque simultanément, le tissu de la
cravate avait cédé, qui avait fini par se déchirer sous la pression
qui s'excerçait sur elle, ne laissant plus qu'un moignon de noeud pendant atrophié déchiré au cou
de la chemise de l'agresseur, et que Biaggi avait lâché prise, tombant
sur le quai avec noué pendant autour du cou ce qui restait de ma cravate<>. Un
coup de pied suffisait pour faire basculer le corps   dans le port.



(1)
sous le même clair
de lune toutes les
nuits identique,
toujours le même
exactement,
avec les mêmes
nuages noirs
qui glissaient
dans le ciel




s'approcher de lui
par derrière
une nuit sur la jetée

s'approcher
de lui une nuit sur la
jetée sous le
du port



quelqu'un qui s'était approché lentement approché
de lui par derrière sur la jetée du port
et lui avait
, et qui lui avait passé


Sa tête était couchée sur le
côté, ses lèvres étaient
bleutées, et il y
avait des traces



Il avait une ??? cravate autour du cou, déchirée,
qui pendait librement sur ses épaules,
et sa tête était couchée sur
le côté, ses lèvres étaient bleuté
La cravate n'était pas noué autour de

son cou
col de sa chemise par un
son cou
comme   
noeud habituel de cravate,
mais flottait librement  ??? 
autour de ses épaules,
comme une écharpe presque,
était ??? et des traces rouges de strangulation
apparaissaient sur la peau de
sur son cou, de
sorte que, la seule
explication possible était que quelqu'un
s'était servi de cette cravate
pour étrangler Biaggi

Contributeurs (2)
Julie S brigittefc