long faisceau lumineux
du phare de l'île
de
manteau sombre
——
et bientôt c'est l'image de qui se substitua
d'un anorak et d'un pantalon en toile bleu qui remontait légèrement
sur ses mollets, les chaussures et les chaussettes
d'eau. Sa tête était couchée sur le côté, de sorte que je ne voyaisni son visage, ni ses yeux, et il avait une de mes cravates
cou, déchirée, qui
noeud, mais que ce noeud
de sorte que la seule explication possible était que
étranglé paravai t dû
prochr de lui sans doute
autour du cou, sa propre cravate toujours nouée au col de sa chemise,
et qu'il avait commencé à serrer alors, tandis que les mains de
s'accrochaient à ses poignets pour le faire lâcher prise, mais qu'il
n'avait pas lâché prise, qu'il avait continué de serrer
plus en plus fort, au point de s'étrangler un peu lui-même puisque la
cravate était toujours nouée à son cou, mais qu'il était parvenu à
tenir bon, jusqu'au moment
cravate avait cédé, qui avait fini par se déchirer sous la pression
qui s'excerçait sur elle, ne laissant plus qu'un pendant
de la chemise de l'agresseur, et que
sur le quai avec noué
coup de pied suffisait pour faire basculer le corps dans le port.
sous le même clair
de lune toutes les
nuits identique,
toujours le même
exactement,
avec les mêmes
nuages noirs
qui glissaient
dans le ciel
par derrière
une nuit sur la jetée
de lui une nuit sur la
jetée
de lui par derrière sur la jetée du port
et lui avait
côté, ses lèvres étaient
bleutées, et il y
avait des traces
le côté, ses lèvres étaient bleuté
La cravate n'était pas noué autour de
comme
mais flottait librement
comme une écharpe presque,
apparaissaient sur la peau de
sorte que, la seule
explication possible était que quelqu'un
s'était servi de cette cravate
pour étrangler