de ce chat sans doute qu'il avait dû me parler tout à l'heure, qui avait
dû rôder la nuit dernière dans la salle à manger de l'hôtel, se glissant
furtivement dans la pénombre entre les tables déjà dressées pour le petit-
déjeuner, les yeux verts luminescents qui brillaient dans la faible clarté
lunaire qui enveloppait les lieux, et qui s'était enfui dès que le patron
était entré.
Au moment de rentrer à l'hôtel, laissant un instant mon fils tout seul
dans sa poussette devant l'entrée
grillagée pour accéder à la terrasse et je contournai l'hôtel sans bruit,
je longeai la façade jusqu'à la baie vitrée de la salle à manger. Il n'y
avait personne sur la terrasse, au fond de laquelle s'élevait le petit muret
de pierres en construction avec sa bâche de plastique transparent que le
vent avait projeté au loin dans une plate-bande de terre, et je restai un
instant sur le perron à regarder à à l'intérieur de
caché par le mur de la façade. Il n'était pas loin d'
du déjeuner était déjà commencé dans la salle à qui
mangerprenaient leur repas et bavardaient dans un chuchotement régulier feutré
etde conversation, quelques bribes de conversation
vitrée. Certains visages m'étaient familiers, un couple d'Italiens qui étaient
assis à côté de la baie vitrée par exemple, que j'avais déjà croisé dans
les couloirs de l'hôtelencore sans doute
pour passer leà . Parmi elles, je aisans difficulté
la dame qui devaitseize que j'avais visitée ce matin
en croyant que c'était la chambre de
un peu grasse et sportive qui portait un pantalon en velours et un gros pull