J'étais tout seul dans la maison apparemment, et je me tenais là debout
à la fenêtre de la chambre à coucher des Il n'y avait pas un bruit dans le parc, qui s'étendait dans la nuitsurgissait brusquement derrière les frondaisons des arbres, qui semblait venir de nulle part et disparaissait aussitôt dans la nuit.
Les grilles d'entrée de la propriété étaient faiblement éclairées par la lune au bout de l'allée de graviers, et je songeais que en ce moment maintenant matin
plus tarder à rentrer maintenant
s'arrêter
et les deux phares allumés qui éclaireraient obliquement les pierres irrégulières
du mur d'enceinte de la propriété. Je serais là de la chambre à coucher, et je verrais dans l'obscurité
pour aller ouvrir les deux battants de la grille. Je ne bougerais pas, et je le verrais remonter au volant de la voiture, et, lorsque la voiture
trerait dans le parc,
nuit ma silhouette en manteau sombre et en cravate debout à la fenêtre de
sa chambre.
J'étais redescendu au rez-de-chaussée de la villa, et je m'étais assis
un instant dans le salon sans enlever mon manteau. Les vitres étaient très
sombres en face de moi, derrière lesquelles le rideau métallique était baissé
qui ne laissait pénétrer aucune lumière dans la pièce, et je devinais les
contours silencieux des meubles dans l'obscurité, le canapé et les autres
fauteuils, les rayons de la bibliothèque remplis de livres et le téléphone. J'étais tout seul
qui reposait sur un petit meuble en bois près de la porte
dans la villa des Biaggi, et ne bougeais pas, prêtant l'oreille au moindre
bruit qui se faisait entendre
qu'il me semblait percevoir dans le parc, quand j'aperçus deux petits points
lumineux au fond de la pièce qui brillaient dans le noir, un point rouge
et un point vert qui luisaient dans la pénombre sur la tablette inférieure
du meuble de téléphone. Je me levai pour m'approcher du meuble et je me rendis