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J'étais retourné dans le port, et je me tenais debout à l'extrémité
de la jetée. Je n'entendais aucun bruit dans la nuit, seulement le murmure
de la mer, tout près, le bruit des vagues qui se brisaient sur les rochers,
et je regardais le phare de l'île de
dans la nuit, le long faisceau lumineux du phare de l'île de
tournait ainsi devant moi toutes les nuits de façon de plus en plus obses-
sionnelle, et je songeais que
moment, que le cadavre de
flotté un moment,
sorti de l'eau sous le même clair de lune que celui de cette nuit, le même
exactement, avec les mêmes nuages noirs qui glissaient dans le ciel, pour
être hissé
en direction de l'île de
barque avait ralenti et accosté doucement le long d'un petit ponton de bois
qui
tuméfié violemment éclairé à intervalles réguliers par la lumière
proche
avait été trainé dans la nuit le long du petit chemin de pierres qui montait
à même la paroi rocheuse vers la cabine du phare. Et là, dans l'obscurité
la plus complète, le cadavre de
les instruments de contrôle automatique du phare dont certains clignotaient
dans le noir, allongé sur le dos et les bras écartés, où il se trouvait toujours.
Contributeurs (2)
Ghada Sadeq
brigittefc