J'étais retourné dans le port, et je me tenais debout à l'extrémité
de la jetée. Je n'entendais aucun bruit dans la nuit, seulement le murmure
de la mer, tout près, le bruit des vagues qui se brisaient sur les rochers,
et je regardais le phare de l'île de
dans la nuit, le long faisceau lumineux du phare de l'île de
tournait ainsi devant moi toutes les nuits de plus en plus obses-
sionnelle, et je songeais que
que le cadavre de se trouvait sur l'île
de
dans les eaux noires du port, il avait dû être sorti de l'eau
clair de lune que celui de cette nuit, le même exactement, avec les mêmes
nuages noirs qui glissaient dans le ciel, pour être hissé dans la nuit à
bord d'une barque aussitôten direction de l'île de . A l'approche des côtes accidentées de l'île, la barque avait
ralenti et accosté doucement le long d'un petit ponton de débarquement en bois qui se
devinait dans la pénombre
cadavre de alors été débarqué sur le rivage, <> qui était retombé le visage bleui et tuméfié
lourdement sur le côté dans la vase,
éclairé à intervalles réguliers par la lumière du phare toute proche dont la haute sulhouette se dressait
maintenantlà dans la pénombre , puis,
lentement, le coprs avait nuit
de pierres qui montait à même la paroi rocheuse vers la cabine du phare.
Et là, dans l'obscurité la plus complète, le cadavre de avait été
abandonné sur le sol, parmi les instruments de contrôle automatique du
phare dont certains clignotaient dans le noir, allongé sur le dos et les
bras écartés, où il se trouvait toujours.