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IV 89

et bientôt c'est une autre image  que j'avais déjà vue qui se substitua à celle du chat, l'image du visage de Biaggi qui me regardait fixement, puis l'image du corps tout entier de Biaggi, le corps de Biaggi  puis, insensiblement,  puis  c'est tout le corps de Biaggi que je vis m'apparut, visage de Biaggi se substitua l'image du corps tout entier  le corps de Biaggi qui flottait sur le dos dans le port.   l'image de Biaggi se superposa à celle du chat, Biaggi couché sur le dos dans les eaux noires du port, qui flottait, immobile, et les
bras écartés, vêtu d'un anorak et d'un pantalon en toile bleu qui remontait
légèrement sur ses mollets, les chaussures et les chaussettes déjà complè-
tement imbibées d'eau. Il avait une cravate autour du cou, déchirée, et
sa tête était couchée sur le côté, ses lèvres étaient bleutées. La
cravate n'était pas nouée autour de son son cou comme un noeud habituel de
cravate, mais flottait librement autour de ses épaules, comme une écharpe
presque, et des traces rouges de strangulation  de faibles mais indubitables traces apparaissaient à la base
de son cou, de sorte que la seule explication possible était que quelqu'un avait dû
s'était servi sans doute de cette cravate pour étrangler Biaggi, avec cette cravate une nuit qu'il se trouvait sur la jetée du port  une nuit sur la jetée
du port,
quelqu'un qui, cette nuit-là, avait dû avait rejoint Biaggi sur la jetée et qui s'était s'approcher é de luiBiaggi lui par
derrière comme il se trouvait sur la jetée du port  sous le même clair de lune toutes les nuits identique, toujours
le même exactement, avec les mêmes nuages noirs qui glissaient dans le
ciel, et qui et qui pour lui avait avaitpassé ???sa cravate autour du cou, sa propre cravate
toujours nouée au col de sa chemise, et qu'il avait commencé à serrer
alors, tandis que les mains de Biaggi s'accrochaient à ses poignets pour
le faire lâcher prise, mais qu'il n'avait pas lâché prise, qu'il avait
continué de serrer dans la nuit noire fugitivement traversée par le faisceau
du phare de l'île de Sasuelo, le long faisceau lumineux du phare de l'île
de Sasuelo qui éclairait par intermittence son  le visage de l'agresseur tandis qu'il serrait
de plus en plus fort, au point de s'étrangler un peu lui-même puisque la
cravate était toujours nouée à son cou, etmais qu'il avait tenu bon,  serrant
toujours plus fort,
et qu'il avait continué de serrer de toutes ses forces, jusqu'au moment où, presque simultanément, le a tissu de  
la cravate avait cédé, qui avait fini par se déchirer sous la pression qui
s'exerçait sur
 lui   le tissu ne laissant plus qu'un moignon de noeud déchiré au
co u de la chemise de l'agresseur, et que Biaggi avait lâché prise, tombant
sur le quai avec pendant autour du cou ce qui restait de ma cravate <>. Un coup
de pied suffisait pour faire basculer le corps dans le port.

Contributeurs (2)
Julie Coulier brigittefc