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II, 374

La lampe de chevet était allumée sur la table de nuit de la chambre à
coucher, et la faible lumière de l'abat-jour tombait sur le couvre-lit
et semblait nous isoler, Hélène et moi, dans la pénombre de la pièce. Hélène
s'était recouchée, et je me tenais près d'elle sur le lit, fumant une
cigarette, dont je déposais la cendre avec circonspection dans un cendrier
bizarroïde que j'avais posé à plat sur la couverture, ichtyoïde et bleu
clair, avec des écailles en porcelaine. Elle m'avait pris la main et
jouait lentement avec mes doigts en m'expliquant qu'elle ne savait pas
où se trouvait Biaggi, car elle appelait son mari Biaggi, et jamais Paolo, elle l'avait
toujours appelé Biaggi autant que je me souvienne, .Cela faisait cinq jours

et cela sonnait dans s abouche comme une marque d'affection, ou de
tendresse cavalière et bourrue.


Depuis, leurs relations, qui étaient déjà un peu tendues, s'étaient encore déterriorées, et elle n'avait plus eu de nouvelles de lui ne l'avait plus vu.
Il n'était pas rentré chez eux dans l'appartement qu'ils ???  à Paris
et elle croyait qu'il était rentré à Sasuelo, avant elle car elle ne voyait pas où il pouvait être sinon, si bien que de sorte que,
qu'aujourd'hui , quand elle avait pris l'avion, ce soir, elle pensait qu'elle allait le retrouver ici
en arrivant.

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irene.fally