J'écoutai attentivement, et je m'entendis
toute la maison, seulement le ronronnement du réfrigérateur qui se faisait
entendre au loin dans la cuisine. Je ramassai une écharpe sur un meubleavant de quitter le salon, et je pénétrai sans bruit dans le vestibule
désert de la villa, où je m'immobilisai contre le mur.
sombre, recouvert d'un dallage blanc et noir, et, sous le grand miroir
de l'entrée, se trouvait une malle en osier sur laquelle étaient posées
deux raquettes de tennis. L'escalier qui montait au premier étage se
dressait devant moi dans l'obscurité, parfaitement silencieux, et je
m'avançai lentement dans l'ombre et commençai à monter au premier étage.
Je montais sans bruitde l'escalier, aperçevant
devant moi le couloir de l'étage qui s'étendait dans l'obscurité. Arrivé
en haut de l'escalier, je m'arrêtai un instant avant de m'engager plus
avant dans le couloir. Qui est là ? entendis-je.
Cela avait été comme un cri dans le noir, et je serrai l'écharpe dans
ma main.
de sa chambre.
pas, elle me regardait. J'avançai, jusqu'à elle, et je voyais ses yeux dans
le noir qui me regardaient fixement, qui me souriaient et qui semblaient
ne pas comprendre. Ses lèvres aussi me souriaient, elle me souriait sans
bouger et fis un pas en avant quand j'arrivai à sa hauteur vint à ma rencontrefinit par faire un pas en avant
aller contre ma poitrine. Je lui pris la taille, et je sentis le contact
de sa chair sous le tissu très léger de sa chemise de nuit. Qu'est-ce que
tu fais là ? me dit-elle à voix basse, et, doucement, elle releva la tête pour m'embrasser les lèvres.

