Je finis par traverser le vestibule sans bruit et, laissant à ma droite
le salon qui s'étendait en silence dans l'obscurité, avec le grand chambranle
de pierre de la cheminée qui se découpait dans le fond de la pièce derrière
la double porte vitrée du salon, je m'engageai dans un couloir étroit qui
menait à la cuisine en longeant la charpente de l'escalier. Je ne voyais
pas à trois mètres devant moi, et je continuais de prendre appui contre
les murs pour avancer, craignant d'allumer la lumière et n'osant pas non
plus me servir de mon briquet. Je pénétrai dans la cuisine et me dirigeai
vers l'évier, où de liquide pour la vaisselle
la pénombre à côté d'une éponge. Tout paraissait en ordre dans la cuisine,
propre et parfaitement rangé, il n'y avait aucune trace de vaisselle qui
séchait aux abords de l'évier, et une pile de torchons repassés reposait
sur le couvercle fermé de la cuisinière. J'allais ressortir quand, dans
l'ombre de la table que la porte dissimulait en partie, j'aperçus les
contours d'un grand carton entrouvert. J'allumai mon briquet et m'approchai
lentement de la table, découvrant à la lueur de la flamme qu'il y avait
toutes sortes de provisions dans le carton, des paquets de pâtes et du riz,
un morceau de gruyère dans un sachet en plastique, une boîte de thon, une
bouteille d'huile, et, déplaçant légèrement une bouteille de vinqui se, je ramassai le journal plié en deux qui dépassait
trouvait au bord du carton
d'aujourd'hui.
Celui qui, mis en vente hier après-midi à
disponible ici que demain matin.
- Je l'ai rajouté. Il faut aussi respecter les retours à la ligne du texte original. Et baliser les noms propres (Le Monde, Paris). Désolée pour le retard dans la validation. 05/09/2020 22:38 - brigittefc
- Numérotation de page oubliée en haut à droite, II,429, avec toutes mes excuses ! 07/07/2020 19:10 - Djoulai68